• samuel yal

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Institut Culturel Bernard Magrez

16 Rue de Tivoli, Bordeaux, France

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Vernissage et exposition « Pharmakon »de Samuel Yal

Adresse 16 Rue de Tivoli
Bordeaux
France
Horaires Ouvertures au public les samedis et dimanches de 13h00 à 18h00 Ouvertures exceptionnelles gratuites les soirs de vernissages

LA GALERIE // L’INSTITUT CULTUREL PRÉSENTE SA NOUVELLE
EXPOSITION CONSACRÉE À L’ARTISTE SAMUEL YAL
PHARMAKON
Exposition du 23 mai au 21 juillet 2019
Vernissage le mardi 23 mai à 18h

Né en 1982, Samuel Yal est un artiste qui vit et travaille à Pontoise. Pratiquant la sculpture depuis son enfance, il s’inscrit à une formation à l’ENAAI (Ecole Nationale des Arts Appliqués et de l’Image) à Chambéry, option cinéma d’animation et création graphique. Il poursuit ses études à la Sorbonne où il obtient un Master II d’Arts Plastiques et Sciences de l’Art conjuguant ainsi la sculpture et l’animation.
A travers son médium privilégié, la porcelaine, il explore le corps humain et le visage qui deviennent les motifs centraux de son oeuvre. La répétition du visage, de son modelage, et de son moulage désigne l’impossibilité de la représentation du visage lui-même. Ce dernier devient ainsi un soutien à la présence du corps tout entier, en même temps qu’il en pointe l’absence. Cette tension entre présence et absence souligne le passage du visible à l’invisible, invitant le spectateur à rendre sensible sa présence au monde.
Depuis 2007, l’artiste expose régulièrement à travers le monde : New-York, Madrid, Rome… Il obtient notamment le prix Georges Coulon en 2016, décerné par l’Institut de France. Samuel Yal réalise la même année un court-métrage, Noevus, un stop-motion tout en porcelaine, produit par Double Mètre Animation. Cette production sera présentée lors de nombreux festivals dans différents pays, et recevra de nombreuses distinctions. Samuel Yal est aujourd’hui représenté par la Galerie Ariane C-Y et la Galerie La Forest Divonne, à Bruxelles.
Lauréat du prix sculpture lors du Grand Prix Bernard Magrez en 2017, l’artiste investit aujourd’hui l’espace de la Galerie des Nouveaux Talents pour son exposition Pharmakon.

Fragments, lames, poison, remède, pansements, cadavres…
Tout se déploie autour d’un centre invisible, action dérobée au regard dont l’atelier garde la mémoire et dont l’espace d’exposition restitue les trajectoires issues de destructions, suspensions, recouvrements, réparations, absorptions…
Lieu de la manipulation d’une matière délicate dont on contrôle, parfois de manière passive, les effets et métamorphoses…
Le champ de la céramique à cet égard est éloquent même si les techniques employées ici l’incorporent en le dépassant parfois (photo, papier, objet…).
Centre: point de fuite vers lequel le spectateur doit diriger son regard.
Point d’ancrage de l’action de l’art.
L’artiste ne fait que s’en emparer, inconscient de son acte, de son origine, de ses destinées.
Aveugle, il se concentre, avançant en s’appuyant sur une expérience toujours boiteuse lui permettant le dosage subtil de ce que l’art tend à être: un Pharmakon, poison devenu remède, remède qui peut être poison.
Et l’artiste, thérapeute, soigne, répare, dissout et concentre l’état d’un corps insaisissable pas encore mort, pas encore né.
(Texte de Samuel Yal)
Site web de l’artiste : www.samuelyal.com

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