Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux

CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux, 7 Rue Ferrere, 33000 Bordeaux, France

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SOIRÉE D’ÉTUDE / CONFÉRENCES 18h > 21h30 – Le nouveau sanctuaire : perspectives sur l’architecture comme refuge

Adresse CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux
7 Rue Ferrere
33000 Bordeaux
France
Horaires Musée et boutique Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h, de 11h à 20h le 2e mercredi du mois Fermé les lundis ou jours fériés, sauf 14 juillet et 15 août.
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Une proposition de Laura Herman, commissaire invitée, dans le cadre du Nouveau sanctuaire, pour la programmation Satellite 2019.

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Cet événement, organisé par Laura Herman, commissaire invitée à l’occasion du cycle Satellite, réunit un ensemble de spécialistes, artistes et critiques pour interroger ce qui définit de nos jours la notion de sanctuaire.

Si les sanctuaires se présentent historiquement comme des refuges, des espaces de protection contre les poursuites, les persécutions ou les mariages forcés, ils sont également interprétés comme des espaces de réconfort et de quiétude. Mais ces lieux de repos et de bien-être existent-ils vraiment ? Qu’en est-il de l’architecture en tant que manifestation du politique ? Celle-ci peut-elle encore servir de refuge alors qu’elle semble s’opposer de plus en plus à ce qui constitue l’humain ?

Ce programme revendique l’architecture comme une pratique politique.  Ainsi, le thème du « nouveau sanctuaire » sera examiné selon diverses approches à travers une succession de conférences confiées à des intervenants d’envergure internationale. Ils et elles aborderont de manière critique le thème du « nouveau sanctuaire » à partir de leurs propres points de vue et expériences.

Imaginé comme une série de prises de position, le programme reflétera la nécessité de comprendre comment l’architecture, en tant que matérialisation des relations sociales, politiques et économiques, affecte la manière dont nous nous sentons protégés, compris et pris en charge.

Avec :

• Francine Fort, arc en rêve  centre d’architecture, Bordeaux
• Sandi Hilal, Decolonizing Architecture Art Residency (DAAR), Beit Sahour
• Octave Perrault, Cruising Pavilion, Paris
• Axel Timm, raumlabor, Berlin


Programme

18h00 : Laura Herman (Introduction)
18h15 : Octave Perrault, Spaces of Enlightenment: Abstract Reality & Physical Utopia [Espace de l’illumination : réalité abstraite & utopie physique]
18h50 : Questions
19h00 : Sandi Hilal, Permanent Temporariness [Le provisoire permanent ]
19h35 : Questions
19h45 : Pause
20h00 : Axel Timm, The Floating University Berlin Project (2018/2019)
20h35 : Questions
20h45 : Francine Fort, arc en rêve centre d’architecture
21h20 : Questions

Biographies

Francine Fort, arc en rêve  centre d’architecture
Directrice générale d’arc en rêve centre d’architecture, Francine Fort fonde avec Michel Jacques, architecte, arc en rêve qui ouvre ses portes dans l’Entrepôt Lainé en 1981. De 1981 à aujourd’hui, Francine Fort assure la direction d’arc en rêve. Elle a exercé auprès de Jacques Chaban-Delmas un rôle de conseil pour l’architecture et la qualité de l’aménagement urbain de 1990 à 1995, et a assuré le secrétariat permanent du Projet des deux rives auprès de Serge Golberg, délégué à l’aménagement de la Ville de Bordeaux de 1992 à 1995. Francine Fort a été impliquée dans de nombreux projets tels que le commissariat de Bordeaux port de la lune – architecture 89, l’appel à idées international sur le devenir des quais de la Garonne (1989) ; la conception et coordination de l’expérimentation Nouvelles formes d’habitat individuel à Bordeaux et à Floirac (2004) ; le commissariat général des expositions thématiques MUTATIONS, grande manifestation de l’an 2000 consacrée à la condition urbaine contemporaine sous la direction théorique de Rem Koolhaas et la direction artistique de Michel Jacques, avec Jean Nouvel pour la scénographie, et en 2016 constellation.s, une exposition de 2500 m2, consacrée aux manières d’habiter à l’ère de l’urgence écologique et la révolution numérique. Elle a également organisé de nombreux colloques tels que récemment Partager l’architecture, avec les enfants (les 24 et 25 novembre 2017).

Laura Herman
Laura Herman (1988, Bruxelles) est diplômée du Centre for Curatorial Studies du Bard College (CCS Bard, 2016), à New York, et titulaire d’un master de littérature moderne comparée (université de Gand, 2010). Depuis 2016, Laura Herman est curatrice pour La Loge, un espace bruxellois dédié à l’art contemporain, à l’architecture et à la théorie. Elle est rédactrice pour De Witte Raaf, revue d’art bimensuelle distribuée en Belgique et aux Pays- Bas. Ses critiques et essais ont notamment paru dans Mousse, Frieze, Spike Art Quarterly, Metropolis M, et elle a organisé des expositions et des événements comme Wild Horses & Trojan Dreams chez Marres, à Maastricht ; Definition SeriesInfrastructure au Storefront for Art and Architecture, à New York ; Third Nature au Hessel Museum, à New York, et Natural Capital (Modal Alam) au BOZAR, à Bruxelles. Elle développe actuellement une exposition qui interroge la famille en tant que fondement juridique de la citoyenneté, de la propriété et de l’État, et qui débutera à Extra City Kunsthal en 2019.

Sandi Hilal, Decolonizing Architecture Art Residency (DAAR)
Sandi Hilal est architecte, artiste et éducatrice, elle développe actuellement un projet de recherche artistique centré sur le concept d’hospitalité qui prend forme à travers le projet Al-Madhafah: The living room and the right to be a host. Elle est membre fondatrice et directrice de DAAR – Decolonizing Architecture Art Residency, un collectif d’architectes qui articule un travail théorique, des interventions et des formes d’apprentissage collectif.
Hilal fait partie des fondateurs de Campus in Camps, un programme éducatif expérimental établi dans le camp de réfugiés de Dheisheh à Bethléem. Elle a dirigé les infrastructures et le programme d’amélioration des camps en Cisjordanie à l’UNRWA (The United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees) de 2008 à 2014. Avec Alessandro Petti, Sandi Hilal a publié récemment Permanent Temporariness (Art and Theory, 2019), livre dans lequel les deux auteur.e.s décrivent comment l’héritage culturel et l’hospitalité sont des ressorts pour briser les barrières entre la sphère privée et la sphère publique.

Octave Perrault, Cruising Pavilion
Octave Perrault est architecte (1988, St-Malo). Il est membre fondateur du collectif åyr (2014-18) qui s’est intéressé, par l’intermédiaire d’expositions et de publications, à la vie domestique à l’ère post-numérique. Il a travaillé avec des institutions telles que le Stedelijk Museum, le Museum Ludwig, la Biennale de Berlin, la Biennale d’architecture de Venise et le MAK Center-Schindler House. Il est membre du projet curatorial Cruising Pavilion dont les expositions comme celle récente réalisée à ArkDes à Stockholm, abordent les questions de la sexualité dans les milieux gay, l’architecture, les nouvelles cultures de la séduction et de la drague ou « cruising ». Ses écrits ont notamment été publiés dans Perspecta, Harvard Design Magazine et E-Flux. Il travaille actuellement chez Dominique Perrault Architecture à Paris.

Axel Timm, raumlaborberlin
Né en 1973 à Hanovre, Axel Timm a étudié l’architecture à Berlin (TU Berlin), et obtenu son diplôme en 2004. Entre 2003 et 2005, il est membre du conseil d’administration de Kunstfabrik am Flutgraben e.V. Depuis 2005, il dirige Autotrans Ltd., une société de production artistique et d’administration d’atelier. Il a été professeur invité entre 2010 et 2011 au FH Dortmund et collabore avec Francesco Apuzzo depuis 2004.  Il est membre de raumlaborberlin depuis 2005.
Fondé en 1999, raumlaborberlin est un collectif de 9 architectes associés, installé à Berlin. raumlaborberlin travaille à l’intersection de l’architecture, de l’urbanisme, de l’art et de l’intervention urbaine : « Dans notre travail, nous abordons la rénovation urbaine comme un processus. Nous sommes attirés par les contextes urbains difficiles, les lieux à la jonction entre différents principes de fonctionnement, partagés entre différentes temporalités ou conceptions idéologiques, et qui ne peuvent pas s’adapter ; les lieux abandonnés, en friche, ou les espaces en transition, qui sont relativement pertinents pour étudier les processus de transformations urbaines. »

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-> Auditorium du CAPC
-> Voie d’accès pour personnes handicapées
-> Tarifs : Entrée libre dans la limite des places disponibles
-> Entrée libre