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    Tableau d'une "Schizophrenia" en cours de finalisation sur le chevalet d'Ozan Virgule

  • Les artistes à l'atelier

    Les artistes à l'atelier

66 Cours Georges Clemenceau, 33000 Bordeaux, France

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Schizophrenia

Adresse 66 Cours Georges Clemenceau
33000 Bordeaux
France
Infos tous les jours de 10h - 19h

Adresse : 66 cours Georges Clemenceau, 33000 Bordeaux

Infos : ouvert tous les jours de 10h à 19h

Lucile Callegari et Elmoez Meherzi exposent en partenariat avec le galeriste Wilhelm Blais au 66 cours Georges Clemenceau, à Bordeaux du 1er au 10 juillet 2022. Le vernissage à lieu le vendredi 1er juillet à partir de 18h. Une rencontre avec les artistes est également prévue le dimanche 10 juillet de 14h à 18h

Quelques mots sur les artiste :

Lucile Callegari et Elmoez Meherzi vivent et travaillent à Bordeaux dans leur atelier respectif.

L’effervescence artistique et les connexions culturelles et cosmiques de cette ville font naître une amitié et un partage riches et indestructibles depuis 2007.

De la naîtront les SCHIZOPHRENIA – série collaborative à 4 mains – 2 personnalités – 2 cultures – 2 vies – confrontation du double – confrontation du sombre et de la lumière présents pour chacun … pour ne faire qu’un sur la toile.

Lucile Callegari

Peintre autodidacte, révélée il y a 9 ans, c’est dans le monde de l’histoire et de l’art qu’elle évolue depuis l’enfance. Le milieu de la création l’enthousiasme, mais ce n’est que 35 ans plus tard qu’elle s’y ouvre enfin et se déploie violemment et intimement.

2010, année de bouleversement, un malheur, un bonheur. A la suite d’un choc émotionnel, brutal et irréversible, la création s’impose à elle. Le choix du médium, la peinture, et du sujet, la femme, sont une évidence. Travail de l’inconscient, son destin entrevoit cette lumière, la transcendance devient son guide ; acte libérateur, moyen de survie. Éveiller la mémoire, raviver l’espoir, œuvrer au développement de soi, pour elle-même et pour les autres.

Le choix unique du portrait féminin s’impose à elle ; travail sur l’humain avec l’infinité de possibilités de traitement esthétique et émotionnel qu’il offre. Rien n’est défini à l’avance. Un visage qui inspire, en réaliser un nouveau, loin du modèle, à son image, image de l’inconscient ainsi matérialisé. Rapide et énergique, elle travaille en un seul jet. Le réel est modifié et ne devient que mise en scène, prétexte à la confrontation d’un face à face. Ces femmes sont le reflet d’elle-même, leur regard est le reflet de son âme.

Témoignage d’une réalité perdue, transcendée par la multiplication et la variation infinie de l’image féminine, ainsi devenue universelle et intemporelle ; pluralité des modèles pour ne faire qu’un. C’est bien sa nature profonde et intime qui transparaît dans ses œuvres ; terrible et exaltante mise à nue. C’est alors que l’oeil extérieur et subjectif du spectateur peut imaginer l’histoire, sa propre histoire car l’art du portrait n’est qu’une histoire de rencontre…

Ozan Virgule (Elmoez Meherzi)

Originaire de Tunisie, Ozan s’établit en région Nouvelle-Aquitaine où il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Bordeaux en 1994. Dès l’obtention de son diplôme, quatre années plus tard, le jeune artiste devient à son tour professeur de dessin et de peinture, au sein de la même école supérieure. En parallèle de son activité d’enseignement, Ozan développe sa propre pratique artistique, nourrie en grande partie des nombreux conseils dispensés par ses maîtres tout au long de sa formation, que sont Francis Vignaud, Michel Marue et Daniel Ballon

L’essentiel de l’art pictural d’Ozan s’articule autour de deux grands ensembles : le travail de la matière et la représentation du visage féminin. Bien qu’il sache s’exprimer depuis longtemps au travers de différents genres, – en particulier les scènes de vie quotidienne –, c’est le portrait qui demeure au cœur de sa pratique. Armé d’une base composée d’acrylique, de fusain et d’huile, le peintre fait surgir le sujet de l’arrière-plan selon un jeu avisé de contrastes tant chromatiques que lumineux qui donne toute sa profondeur au sujet.

Citant le peintre et sculpteur français, Henri Matisse (1869-1954) qui disait que « l’exactitude n’est pas la vérité » (1947), Ozan exécute ses portraits avec enthousiasme et énergie, guidé par ses seuls pinceaux dont la gestuelle, parfois aléatoire, fait partie intégrante de sa démarche. Résolument expressifs, ses visages nous contemplent avec une intensité pénétrante qui ne peut laisser personne indifférent.

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