5UN7

57 Rue de la Rousselle, Bordeaux, France

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LE RETOUR DE LA MORT DE LA PEINTURE / Group Show

Adresse 57 Rue de la Rousselle
Bordeaux
France
Horaires Espace ouvert du jeudi au samedi, entre 15h et 19h et sur rendez-vous.

LE RETOUR DE LA MORT DE LA PEINTURE / BACK TO THE DEATH OF PAINTING

Gilles Teboul, Sébastien Thébault, Nicolas Milhé, Nicolas Degrange, Olivier Paulin, Franck Eon, Damien Mazières, Yann Géraud, Amandine Pierné , David Malek, le Collectif Renard Bleu, Gwen Marseille & Ivan Lassère, Emmanuel Ballangé, Pierre Labat, Marc-Henri Garcia…

Maintes fois proclamée, ce qui implique immédiatement l’impossibilité de cette proposition, la mort de la peinture est un fantasme moderniste qui a su au gré des interprétations se muer en une tendance, un style, une forme plastique et intellectuelle dé-radicalisée. C’est en quelque sorte devenu le marronnier des commissaires d’exposition et autres penseurs de l’imagerie contemporaine. (cf Big Mini, Big Bang, Half Square Half Crazy).

L’enjeu de ce nouveau rendez-vous 5UN7 n’est donc pas lié à une pensée verticale de la peinture, il ne s’agit pas de juger de la validité de la mort de la peinture en 1950 ou en 2050 mais de déplacer la réflexion sur la question du «Retour» de la mort de la peinture, c’est à dire de s’interroger sur la périodicité des cycles de pensée de la peinture contemporaine. En faisant le choix délibéré d’associer des œuvres anachroniques et pourtant sensiblement si proches, cette proposition curatoriale décortique les mécanismes qui influencent l’élaboration d’une pensée plastique minimaliste abstraite et géométrique.

– Quelles sont les interactions que certaines œuvres entretiennent entre elles compte tenu de leurs générations différentes ? – Peut-on envisager la pensée minimaliste et radicale de Clement Greenberg comme une tendance, un style, un genre ayant contaminé toutes les strates des domaines de la création plastique ?

Nous tenterons ensemble de ne surtout pas répondre à ces questions, tout en prenant bien soin d’en développer de nouvelles, qui resteront sans réponse, perdues, englouties par le Maelström des cycles stylistiques de la post modernité.

Marc-Henri Garcia