La Galerie des Vivres de l’Art accueille l’exposition Time Capsule du 28 mai au 18 juin 2019.
Time Capsule, transporte le spectateur dans un univers spatio-temporel décalé. A travers cette exposition, Alben questionne l’irremplaçabilité, ce qui ne sera jamais plus, mais qui a pourtant laissé des traces…En transformant en oeuvre d’art une accumulation d’objets, l’artiste fabrique des témoins du temps qui passe et de l’évolution des sociétés humaines.
Time Capsule est l’occasion de découvrir des “périphériques de stockage” aussi inattendus qu’esthétiques. Les sculptures ont à la fois une enveloppe et un contenu. Chaque oeuvre possède ainsi une intériorité propre. Le travail s’articule autour du décalage entre ces deux éléments. L’intention est d’amener le visiteur à s’interroger en perturbant ses codes et en bousculant ses certitudes.
Les tableaux “Imprint” sont une autre version de Time Capsule. Composés d’un assemblage de reliefs moulés sur des objets que l’on connaît mais qu’on ne regarde généralement plus. Codec, American way, Pac-Man, Unico, Talbot, Renault… Ces centaines d’empreintes juxtaposées renforcent l’idée de nostalgie si caractéristique de d’Alben.
Né en 1973 en Normandie, Alben récupère, collectionne et accumule depuis l’adolescence. Autodidacte, il est d’abord attiré par l’univers du graffiti. Ses premières toiles mêlent technique au pochoir, sérigraphie et tampons. Formé à l’Aérospatial, il travaille pendant 15 ans les matériaux composites. Il cultive parallèlement un univers artistique et présente ses tableaux au salon des artistes indépendants en 2006. Il est rapidement repéré et exposé dans des galeries en France et à l’international comme à New-York où plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées. Inspiré par les nouveaux réalistes et plus particulièrement Arman et César, le travail de sculptures d’Alben se développe depuis une dizaine d’années. Il réutilise des objets issus de notre quotidien notamment, qu’il accumule et fige dans la résine. Lors de ses voyages, il commence d’ailleurs systématiquement par arpenter les brocantes et les marchés aux puces. L’exploration des sociétés à travers ce qu’elle jette est une démarche perpétuelle. Ces dernières années, ses tableaux évoluent vers une fusion entre son travail de la résine, du moulage, de l’accumulation et du pochoir. Ses toiles en relief appelées “Imprints” marquent le début d’un cycle.
Alben vit et travaille dans le Médoc dans une ancienne usine. Il est régulièrement représenté dans les Foires Internationales d’Art Contemporain.