Depuis les terres du Gers, Alain Alquier fait ressortir toute la poésie des paysages et des vignes, dont il entoure son regard avec l’élégance de la contemplation.
Dans ses Bois de vie, le peintre érige le cep de vigne en une forme sculpturale à laquelle se mêle la gestuelle du corps. Un corps dans sa fragilité qui ne se révèle pas au premier regard, un corps en suspension, noué, tendu, tordu, dans un besoin d’élévation, de tendre vers la lumière au travers d’une danse de l’humilité face à la force de la nature.
Ces présences nues et enlacées semblent incarner le mouvement de la liberté, une recherche d’un essentiel que l’on retrouve dans l’expression picturale d’Alain Alquier.
Les peintures sur toile aux fonds gris ont le pouvoir d’éclairer la vivacité, la trace de la couleur, trait de pastel ou transparence des pigments et laisse la place aux métamorphoses, aux fusions de l’humain et de la terre dans un espace hors temps.
Exposition dans le cadre du WAC#2, seconde édition du Week-end de l’Art Contemporain de Bordeaux du 5 au 7 juillet 2019