Pour le WAC, Nathalie Man poétesse, street-artiste et autrice nous fait découvrir, à travers une écriture drôle et engagée, les parcours de 6 artistes femmes : leur enfance, leurs motivations… Flânez dans les rues de Bordeaux à la recherche de ses « Poèmes de rue », ou suivez-la lors d’une visite accompagnée pour explorer les destins incroyables de ces femmes, leur entrée dans les arts.
Visites :
arrêt sur l’image Galerie / BAM projects / Galerie MLS
Galerie Wilhelm Blais / Eponyme Galerie / continuum.
Née à Lyon en 1987 mais arrivée à la Cité du Grand-Parc à Bordeaux en 1999, Nathalie MAN alias NM. colle ses « Poèmes de rue » sur les murs des villes et villages de France (DOM TOM inclus) et d’ailleurs (Uruguay, Afrique du Sud, Chine, Taïwan, Allemagne).
Elle commence ses affichages à Paris, à l’été 2013, le long du Canal Saint-Martin avec son premier « Poème de rue » Le Monsieur du Boulevard Saint-Martin. Et documente ce travail : elle photographie les affiches modifiées au fur et à mesure par les passants (ratures, commentaires, ajouts de vers, dessins, arrachages) et/ ou par le temps qui passe.
Elle expose plusieurs fois son travail et se décide à écrire un livre sur sa pratique pendant sa résidence d’écriture à la Maison Julien Gracq ce printemps. Elle est l’autrice de Impressions de Pékin aux Ed. Les Xérographes et du tout récent ouvrage féministe, poétique et historique Le journal d’Elvire paru aux Ed. Le bord de l’eau.
« Il s’agissait de sortir la poésie hors des murs, de parier que le passant va lire le poème, le commenter, le modifier, de miser sur une convivialité urbaine. J’ai suivi plusieurs fils conducteurs, notamment celui de rester sobre, lisible et accessible de par l’esthétique de l’affiche et sa position sur le mur. Je me suis également appuyée sur plusieurs citations dont je retiendrai celle d’Italo Calvino :
« Sur eux aussi (les murs des villes), peut-être l’écriture retrouve la place qui est irremplaçablement la sienne, quand elle renonce à se faire instrument d’arrogance et d’abus : un bourdonnement vers lequel il faut tendre l’oreille avec attention et patience, jusqu’à pouvoir distinguer le son rare et étouffé d’une parole qui, ne serait-ce qu’un moment, est vraie. » »
Nathalie Man a travaillé en collaboration avec Anne-Laure Jalouneix pour la création de ce parcours.