La passion de la liberté

La passion de la Liberté.
Des Lumières au romantisme
Le Louvre à bordeaux !
> 19 juin – 13 octobre 2019
Dans le cadre de la Saison culturelle Liberté !
Bordeaux 2019, le musée des Beaux-Arts et le
musée des Arts décoratifs et du Design proposent,
avec la participation exceptionnelle du musée du
Louvre, une exposition intitulée La passion de la
Liberté. Des Lumières au romantisme. Événement
phare de cette saison, cette manifestation inaugure
un partenariat triennal inédit entre la Ville de
Bordeaux et la prestigieuse institution parisienne.
Pluridisciplinaire, dans l’esprit encyclopédique,
l’exposition rassemble près de 300 œuvres et objets
d’art – peintures, sculptures, arts graphiques,
tapisseries, mobilier, arts de la table, instruments
scientifiques, objets du quotidien… – dialoguant
autour de thématiques correspondant à diverses
Jacques-Louis David (atelier de), La Mort de
Marat, 1793, huile sur toile © RMN-Grand Palais
(musée du Louvre)/ Martine Beck-Coppola
déclinaisons polysémiques de la liberté prise autant
dans son acception politique et philosophique
qu’économique, sociologique, esthétique, artistique
et idéologique.
Du siècle des Lumières au romantisme, la liberté est
érigée au rang d’un véritable art de penser, de vivre,
de créer, voire même de rêver. Une quarantaine
de chefs-d’œuvre issus des départements des
Peintures, Sculptures, Arts graphiques et Objets
d’art du Louvre, dont une version de l’iconique
Marat assassiné de David, l’aérien Génie de
la Liberté de Dumont, l’expressive Tête de la
Marseillaise de Rude ou encore le Moulin à café
en or de la Marquise de Pompadour, sont réunis
sur les trois niveaux de la Galerie des Beaux-Arts
autour d’une sélection d’œuvres majeures puisées
dans les riches collections municipales. Un focus
particulier est consacré à la Guerre d’émancipation
des Grecs contre les Turcs, illustrée par La Grèce
sur les ruines de Missolonghi, chef-d’œuvre
emblématique des collections bordelaises. Ce
tableau servit en quelque sorte de prototype à La
Liberté guidant le peuple sur les barricades, évoquée
par la vidéo de Cristina Lucas, La Liberté raisonnée,
seul contrepoint contemporain dans l’exposition.
En imaginant une suite à la composition originale,
l’artiste espagnole nous rappelle la fragilité de la
liberté dans nos démocraties modernes.