Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

La MÉCA, 5 Parvis Corto Maltese, Bordeaux

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Exposition Bernard Cazaux : Comment j’ai trouvé certains de mes rochers ; parmi d’autres œuvres de la collection du Frac

Adresse La MÉCA
5 Parvis Corto Maltese
Bordeaux
Horaires Du mercredi au dimanche 13h - 18h

Avec l’exposition Bernard Cazaux : Comment j’ai trouvé certains de mes rochers ; parmi d’autres œuvres de la collection du Frac, l’occasion nous est donnée de découvrir le travail de Bernard Cazaux, artiste vivant à Bordeaux depuis 1980.

La genèse du travail de Bernard Cazaux ? Une planche de dessins de rochers dans le célèbre Voyage au Mont-Perdu (1801) de Louis Ramond de Carbonnières, l’un des premiers explorateurs de la haute montagne pyrénéenne dont son ouvrage est une référence dans l’histoire du pyrénéisme.

Au « Mont perdu », succède « la Recherche » : les gravures de rochers du premier donnent au second l’idée de partir à leur trousse. Il part à l’aventure, mène une investigation.

C’est l’état de cette recherche qui est partiellement présenté au Frac, à travers quelques-unes de ses œuvres emblématiques, réalisées à partir des rochers, sitôt retrouvés, sitôt interprétés de retour à l’atelier. Celles-ci font l’objet d’autres formulations, déployant d’infinies variations autour de ces matériaux bruts. L’ensemble est conséquent et protéiforme : ce sont des peintures « photo-réalistes » ou abstraites, des sculptures « ready-made », en granit ou façonnées dans le marbre, de toutes les tailles et suivant des dégradés de couleurs, des dessins au trait, des courbes de niveau traduites dans un tapis, des cartographies, des miniatures de rochers dépliés pour en comprendre le volume et épinglés comme des papillons dans une boîte.

Cet ensemble d’œuvres de l’artiste est complété par des pièces de la collection du Frac : le lien serait cette inspiration mystérieuse venue des montagnes. Celles-ci fonctionnent comme des aimants à l’horizon d’un paysage (Cassandre Cecchella) ou bien dès les manuels scolaires d’Histoire-Géographie (Pauline Bastard). Tandis que certaines déclinent l’attractivité que suscitent les sommets (photomontages de Benoît Maire), fascinants comme des décors de cinéma ou des posters domestiques – au risque de découvrir l’envers du décor (David Coste, Sammy Baloji), d’autres dévoilent le caractère graphique de pierres minérales naturelles (Richard Long, Dominique Ghesquière) ou le rythme d’une chaîne de montagnes à l’image d’une vague (Cool & Balducci). Une vie animale fait irruption, s’anime en cohorte organisée, telle une ode à la nature (Bertrand Dezoteux) ou se fige pour l’éternité dans un blanc sépulcral (Eric Poitevin) qui rappelle la neige sur laquelle s’enregistrent toutes traces de vie et de mort.

 

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