arrêt sur l’image galerie

45 Cours du Médoc, Bordeaux, France

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VERNISSAGE EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE Alexandre Dupeyron meets Thomas Julienne

Adresse 45 Cours du Médoc
Bordeaux
France
Horaires Mardi au samedi 14h30 à 18h30

Exposition / projection / concert

Alexandre Dupeyron meets Thomas Julienne

Sonate bruitiste pour contrebasse préparée sur poème d’images

Vendredi 12 Avril à 18h30

Entrée libre

 

Dans le cadre de la 29ème édition du festival Itinéraires des photographes voyageurs, la galerie Arrêt sur l’image accueille vendredi 12 avril à 18h30 une projection concert en lien avec l’exposition « Runners of the Future » d’Alexandre Dupeyron.

La proposition visuelle d’Alexandre Dupeyron amène Thomas Julienne contrebassiste et compositeur à questionner la cartographie sonore de son instrument.

Pollution de l’instrument, parasitage de son utilisation de nouveaux interstices dans le but de créer un filtre sonore singulier, le bruit la ville. Il compose et improvise sur une projection de 20 minutes de l’ensemble des photographies qui constituent le projet de livre de la série et nous amène un peu plus loin au cœur de cette ville Monde.

Runners of the future est un projet photographique qui a pour ambition de décoder la grammaire de ce que le Néerlandais Rem Koolhaas, architecte et urbaniste, appelle la ville générique : un univers calibré, où se juxtaposent les intérêts de chacun de ses acteurs, et où les innovations prennent le pas sur la vie en collectivité pour structurer l’espace.
En ne retenant que les symboles et proposant une ellipse de mégapoles à travers le monde, Runners of the Future vise à ériger l’une de ces villes génériques, affranchie de tous repères géographiques ou temporels, afin d’y interroger la place de l’homme.
Hyperverticalité, hyperproximité, hyperconnexion. Dans ces jungles d’acier et de verre, rebondissant d’angles droits en courbes parfaites, de l’ombre à la lumière, je suis le flot de la foule, isolant dans ma mobilité des instants qui brutalement font sens. Confrontés à ces villes et aux solitudes qu’elles abritent et nourrissent, je tente de tracer un chemin pour les parcourir, visuellement et mentalement. Que disent-elles de nos vies, ces mégacités ? Quelle part de confort, d’oubli, de menaces recèlent-elles ? Quel vivre ensemble nous proposent-elles ?