Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

La MÉCA, 5 Parvis Corto Maltese, Bordeaux

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Conférence : Le paysage à l’épreuve du « génie du lieu »

Adresse La MÉCA
5 Parvis Corto Maltese
Bordeaux
Horaires Du mercredi au dimanche 13h - 18h

Jeudi 12 septembre 2024
de 18h30 à 20h dans l’auditorium du Frac MÉCA

 

Dans le cadre de l’exposition « Arpenter, photographier la Nouvelle-Aquitaine », le Frac MÉCA propose la conférence Le paysage à l’épreuve du « génie du lieu » modérée par Eric Cron en lien avec la thématique du « génie du lieu » développée au sein de l’exposition par l’artiste Noémie Goudal.

 

Au sens premier du mot, dans l’Antiquité, le « génie du lieu » faisait référence à l’esprit protecteur d’un espace donné, étant entendu qu’il était de ce fait multiple. Avec le temps, l’expression fut employée pour désigner une notion – voire même un concept – qui permettait de qualifier un paysage et l’ambiance qui s’en dégageait, aussi bien pour en vanter les qualités naturelles et les personnes qui y vivaient et y travaillaient que pour projeter dessus une perception culturelle dans un contexte donné. Les artistes et les écrivains ont toujours joué un rôle prépondérant dans la construction de cet imaginaire, où le « génie du lieu » s’apparente à une véritable métaphore d’une vision rêvée et phantasmée d’un paysage, où le récit et les œuvres érigent le paysage en une entité en perpétuelle transition.

À partir d’une accroche historique qui nous emmènera dans les lieux de villégiature de la Nouvelle-Aquitaine, où le génie du lieu y est une composante déterminante depuis l’origine, l’historien d’art et photographe Eric Cron interrogera deux artistes photographes – Jean-Luc Chapin et Elie Monférier – sur leur rapport au paysage et à cette notion de génie du lieu.

 

 

 

Informations pratiques
Tarif : prix libre à partir de 2 euros / gratuit pour les -18 ans
Sur inscription : reservation@frac-meca.fr
Publics : adolescents et adultes

 

 

Jean-Luc Chapin travaille en argentique sur les thèmes du paysage et des relations de l’homme à la nature. Très lié au texte, il expérimente des voies singulières sur l’écrit dans sa photographie. Natures aux éditions Gallimard et Pêcheur aux éditions Confluences ainsi que son exposition « La table des chiens » au musée de la chasse en sont le reflet. Il participe actuellement à l’exposition collective « Arpenter, photographier la Nouvelle-Aquitaine » au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA. Ses photographies font partie de collections publiques et privées.

 

Artiste visuel, Elie Monferier s’intéresse à l’image pour sa capacité à produire sans cesse du récit, à générer de la rupture dans l’ordre fonctionnel du monde et à sonder le mouvant, le dynamique, le sensible par lesquels la pensée se constitue et circule. Ses recherches gravitent en particulier autour de la mémoire, qu’elle soit affective ou pulsionnelle, sociale ou territoriale, et de ses effets. Créateur de livres d’artiste, il voit dans ce médium la possibilité sans cesse renouvelée de questionner notre manière de nous déplacer au sein des images et de penser avec elles. Son premier livre, Sang Noir, livre d’artiste relié à la main, a été élu « Meilleur livre de photographie de l’année 2020 » à PhotoESPAÑA dans la catégorie auto-édité.

 

 

Crédit photo : Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général, Michel Dubau. château d’Aspremont, Peyrehorade (Landes), 1968.