Jonglant avec les médiums, Magdalena Lamri nous livre un univers
singulier teinté de mélancolie, d’onirisme où les paradoxes tentent de se lier.
Après avoir étudié les techniques anciennes et contemporaines de la
fresque à l’ENSAAMA Olivier de Serre (Paris), elle choisit, dès 2008,
d’écouter les voix de la peinture et du dessin. Depuis, Magdalena
Lamri multiplie les expositions en France ainsi qu’à l’étranger
(Belgique, Allemagne, Italie, Dubai…) .
Puisant, entre autres, son inspiration dans la Littérature (Lewis Carroll,
Shakespeare…), son travail interroge inlassablement les limites du
possible. Celui-ci résonne comme un rêve éveillé, une douce insomnie
dans laquelle les frontières entre réalité et imaginaire sont brouillées.
La représentation humaine est cœur de sa production. Mais sa
présence est précaire. L’ Humain tente d’ évoluer dans un
environnement fragile et déconstruit. Les problématiques
contemporaines liées à l’écologie, aux impacts de l’homme sur la
Nature sont ainsi abordées. D’autres thématiques comme la maternité,
l’identité, le rapport au passé jalonnent ses recherches.