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Theodora Mayer, artiste

« Actuellement, je conseille les « soirée Carte rose » organisées un peu partout dans Bordeaux par l’association Happen et Guillaume Fédou. L’une des dernières avait lieu au Complexe Aquitain. Si vous cherchez de la danse foncez à la 197 BOX ! Ils donnent des cours et organisent des événements supers. Autrement, la maison PIP est un espace très intéressant et agréable, leur programmation est variée et le cadre est top. Autrement, j’apprécie aussi beaucoup le travail de l’Escalier B qui ont occupé un temps la galerie des Etables, et Fredy Thuon et Laurent Chiffoleau du Laboratoire BX. Dans les prochains événements, je conseille d’aller voir l’exposition d’une amie Charlotte L’Harmeroult qui aura lieu pour le FIFIB à la Cour Mably. »

Nous avons rencontré Theodora Mayer qui fait parti du collectif bordelais de la Chambre bleu qui ont déjà présentés leur travail la Maison Pip, au Laboratoire BX, ou encore l’année dernière à la Galerie des Etables. Durant le WAC, on vous conseille d’accepter leur invitation à une toute nouvelle performance. C’est tous les jours aux Vivres de l’art.

 

Peux-tu nous parler de toi en quelques mots ?

A l’origine, je viens de la poésie. Je participais à des « Slam de poésies » et j’ai eu envie d’ouvrir les portes. J’ai commencé à Paris puis je suis venue à Bordeaux, où diverses rencontres m’ont amenées à ouvrir mon champs d’action et à mêler les pratiques les unes aux autres. J’ai rencontré une scénographe (Sophie Guichard), un poète (Sebastien Jounel) et une plasticienne (Charlotte L’Harmeroult), ces personnes ont enrichi mon univers.

 

Peux-tu nous parler de la performance que tu proposes actuellement aux Vivres de l’art à l’occasion du WAC ?

C’est un travail qui est très inscrit dans l’espace et dans la rencontre. J’ai choisi un parti pris simple : faire parler les murs, imaginer ce qu’il souhaite nous dire. J’ai travaillé sur l’environnement de Bacalan en partant de la base sous marine jusqu’aux Vivres de l’art qui ont une histoire bien particulière. Je me suis intéressée à la mémoire des murs pour retranscrire une histoire du point de vue du bâtiment. Pour la Performance on est sur un lieu fixe, face à un mur pour sceller quelque chose entre le public et les murs. On est davantage dans l’expérience que dans la performance parce que le public est très engagé. Je parle mais c’est eux qui agissent. C’est immersif.

 

Comment as-tu rencontré Jean-François Buisson ?

Lorsqu’il m’a demandé de réaliser une série de 4 performances pour l’Hôtel Seeko’o. Ensuite, on est resté en contact. Ces derniers temps, je travaille sur l’occupation et l’investissement d’espaces urbains pour les faire vivres et leurs donner une impulsion nouvelle, cette nouvelle collaboration semblait naturelle.

 

Quels prochains projets ?

Avec notre collectif de la Chambre Bleue, nous sommes à la recherche de nouveaux espaces à investir. C’est une association qui est le support à toutes nos créations que nous appelons Scène Poétique, comme la maison Pip qui a accueillit notre performance « Visiteurs du présent » au début de l’été.

 

Que penses-tu des Vivres de l’art ?

C’est potentiellement le seul lieu vraiment culturel différent dans le quartier, ce coin de Bordeaux change beaucoup avec de nombreux nouveaux d’habitants. Cette période est un tournant pour les vivres de l’art et ce lieu permet aux artistes d’aller à la rencontre du public. Cette vocation doit être affirmer sur le long terme.

 

Et si tu devais me conseiller d’autres lieux dans Bordeaux ?

Actuellement, je conseille les « soirée Carte rose » organisées un peu partout dans Bordeaux par l’association Happen et Guillaume Fédou. L’une des dernières avait lieu au Complexe Aquitain. Si vous cherchez de la danse foncez à la 197 BOX ! Ils donnent des cours et organisent des événements supers. Autrement, la maison PIP est un espace très intéressant et agréable, leur programmation est variée et le cadre est top. Autrement, j’apprécie aussi beaucoup le travail de l’Escalier B qui ont occupé un temps la galerie des Etables, et Fredy Thuon et Laurent Chiffoleau du Laboratoire BX. Dans les prochains événements, je conseille d’aller voir l’exposition d’une amie Charlotte L’Harmeroult qui aura lieu pour le FIFIB à la Cour Mably.

 

 

Propos recueillis par Maylis Doucet.
Performance : Théodora Mayer, La Chambre Bleue, Les Vivres de l’art

Site du collectif  : lachambrebleue.org

Programmation dans le cadre du WAC#1

 

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