Les Vivres de l’Art présentent :
CHAQUE JOUR DANS LA GALERIE – ENTREE LIBRE
_Tout au long de l’estuaire de la Gironde, le carrelet fait partie intégrante du paysage, des rives de la métropole bordelaise à celles de Royan et du Verdon. Parce que c’est bien auprès de ces rives, au rythme des flux et des reflux des marées, entre digues, vasières ou esteys, qu’il est possible de les découvrir.
Constructions à la fois robustes et fragiles, mais toujours fidèles reflets de leurs propriétaires, venus ici pour pêcher, mais aussi et peut être surtout pour partager un moment de convivialité en famille ou entre amis.
Habillés de lumière ou dissimulés dans la pénombre, les carrelets interpellent le regard.
Habillés de lumière ou dissimulés dans la pénombre, les carrelets interpellent le regard.
Ici, la nature offre sa beauté de façon frontale et sans compromis, et à celui qui l’accepte, la dimension d’un monde semblable à celui que l’on imagine parfois, en fermant les yeux.
Lieu magique, un peu loin de rêves, un peu au dessus de l’eau, un peu en dessous du ciel, où l’on se perd parfois face à un horizon que l’on devine à peine.
Lieu magique, un peu loin de rêves, un peu au dessus de l’eau, un peu en dessous du ciel, où l’on se perd parfois face à un horizon que l’on devine à peine.
Ces esquifs qui n’ont jamais largué les amarres, racontent l’histoire des hommes et des femmes qui les ont construits. L’essentiel est peut-être tout simplement là, le long d’un fleuve pas toujours tranquille, juste là, au bout d’une passerelle, où les engins de pêche deviennent machines à rêver, et où, tout en se faisant oublier, le temps prend une autre dimension.