[Grande Conférence] Caroline Bergvall
Lecture à quatre voix dans le cadre du Festival Ritournelles à Bordeaux
15.11 à 18h30 à Studio Ausone, Mollat, Bordeaux
Cette Lecture à quatre voix fera entendre le premier ouvrage de Caroline Bergvall traduit en français : L’anglais mélé (2018, Les Presses du réel) par l’auteur et ses trois traducteurs : Vincent Broqua, Abigail Lang et Anne Portugal.
. entrée libre
Artiste, écrivaine et performeuse, Caroline Bergvall travaille au croisement des disciplines artistiques, des médias et des langues. Son œuvre se noue autour de la question de la matière et de sa manipulation comme prise de conscience du monde. Promouvant l’entremêlement des langues et le bricolage queer, elle a inventé un usage politique du bilinguisme qui contribue à renouveler la poésie-performance contemporaine. Polymorphe et polyglotte, foisonnant et satirique, L’anglais mêlé combine savamment un entrelacs de textes dans lesquels Bergvall dialogue avec Hans Bellmer, Louise Bourgeois, Roberta Flack, Felix Gonzalez-Torres, Gordon Matta-Clark, Carolee Schneemann, Robert Smithson, et où elle réinvente la langue de Chaucer avec celle de Riddley Walker. La Lecture à quatre voix, proposée dans le cadre du festival Ritournelles, à la Station Ausone, avec la complicité de Double Change, fera entendre le premier ouvrage de Caroline Bergvall traduit en français : L’anglais mélé (2018, Les Presses du réel) par l’auteur et ses trois traducteurs : Vincent Broqua, Abigail Lang et Anne Portugal.
Après la Saison Hocquard en 2017-2018, l’EBABX Ecole supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux propose pour l’année 2018-19, un programme de grandes conférences, conduites par l’Unité de Recherche Édition et ouvertes au public, notamment par l’invitation d’auteures, poétesses, performeuses, dont les enjeux traversent les questions de pouvoir, d’abus, de genre et du corps. Ce programme donnera à entendre des lectures et des interventions d’auteures dont le travail aborde ces questions en explorant, sous des angles variés, le lien entre la vocalisation et l’espace de la page, l’entremêlement des sphères intimes du langage et des usages collectifs, et donc leur dimension sociale et politique…